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Comment penser le mal ? Comment assigner un sens à ce qui refuse absolument d'en avoir un ? Comme l'écrit Paul Ricœur, le mal est «un défi à la philosophie et à la théologie», car poser l'existence d'un Dieu tout-puissant et bon en même temps que l'existence du mal, voilà bien l'incohérence. Cette contradiction, les théodicées tentent de la lever, la philosophie de l'affronter. Le mal est alors associé à d'autres notions, comme celles de péché, de souffrance, de mort et de culpabilité. A cette pluralité des mots attachés au terme de mal s'ajoute la diversité des approches qu'il suscite. Penser le mal n'est pas suffisant, il faut agir pour soulager la souffrance et juguler la violence ; il faut sentir ce qui s'exprime à travers la plainte et la compassion pour mesurer les enjeux. La tâche n'est possible qu'en descendant au plus profond de l'ego et, paradoxalement, de l'esthétique, où tout se joue. De saint Augustin à Kierkegaard, c'est cet écheveau conceptuel que l'auteur dénoue en examinant quelques-unes des tentatives les plus fortes que la philosophie et la théologie aient proposées pour relever le défi.