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« Guillaume Apollinaire avait sept maîtresses de plume pendant la Grande Guerre : les cinq femmes qu'étaient Marie, Louise, Madeleine, Jeanne et Jacqueline, et deux allégories, la guerre et la mort. À toutes, il écrivit des lettres qui étaient très souvent porteuses de ses plus beaux vers.
Faire l'amour et faire la guerre : dès le 10 août 1914, date de sa demande d'engagement volontaire et de naturalisation, Guillaume Apollinaire décide qu'il n'a pas d'autre choix. Entre le 4 avril 1915, date de son départ pour le front, et le jour de sa mort, le 9 novembre 1918, il ne cesse d'écrire aux femmes aimées. C'est sans doute de sa part une stratégie secrète et subtile pour survivre au coeur de l'apocalypse.
Créer pour contrer le néant et résister à la destruction. Canaliser son énergie vitale en érotisant, en poétisant tous ce qui passe, les femmes comme les tranchées. Exorciser la mort en cultivant l'obsession de la beauté des choses. Ne jamais perdre l'oeil du peintre- poète. Exprimer les merveilles de la bataille, qu'elle soit amoureuse ou guerrière. Conjurer en permanence, combattre ses trois compagnes de toujours, celles qui le harcèlent depuis sa petite enfance et contre lesquelles il lutte en permanence : l'angoisse, la tristesse et la solitude. »