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Cet ouvrage raconte l'histoire des salons parisiens au
XVIIIe siècle. Non pas des salons de pure mondanité,
mais des salons, sociétés d'esprit, où des gens du monde
côtoient des gens de lettres. On y converse, on y fait la
lecture d'oeuvres à paraître. On y dîne et on y soupe.
Ce sont des réunions peu nombreuses : vingt à vingt-cinq
personnes au plus. On y est entre soi, entre esprits
supérieurs ou s'estimant tels, et se tenant à l'écart du reste
des humains.
Le souvenir de certaines hôtesses, par exemple celui de
Mme Geoffrin ou de la marquise du Deffand, est encore
vivant de nos jours. Mais ces femmes ont eu beaucoup
d'émules, aujourd'hui oubliées. Ce livre les faire revivre.
Toutes sortent d'un «oeuf magique». Toutes sont des
fées. Les gens d'esprit ont de l'esprit grâce à elles. Leur
justesse et leur à propos sont si grands que même les
misogynes les admirent. Mais leur succès ne les rend pas
heureuses. Sans famille et sans affection, elles sont en fait
des esseulées. On se prend de compassion pour elles.
D'ailleurs ces sociétés qu'elles reçoivent, elles ne les
président pas. Ce sont des hommes qui président, des littérateurs
ou philosophes comme Fontenelle et d'Alembert.
Ces autorités reconnues, ces penseurs officiels, utilisent les
sociétés qui les accueillent et les femmes qui les reçoivent,
les nourrissent et les honorent. Ils s'en servent pour établir
le règne de la pensée unique de ce siècle.