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L'économie ne va pas très fort, ces temps-ci ; la crise ne cesse de s'approfondir, et la pauvreté de gagner du terrain. Peut-on se contenter d'accuser « la finance » qui prospère en dehors de toute référence à l'économie réelle, sans lien avec la production, le travail et l'emploi ?
À travers un dialogue philosophique qui ne ménage ni les susceptibilités ni l'humour, Paul Clavier propose une réflexion sur l'argent et son loyer. Il déterre la question de la légitimité du prêt à intérêt, revisite l'histoire mouvementée de sa pratique, et médite avec Shakespeare son instrumentalisation. Bousculant les dogmes, il interroge à nouveaux frais la signification de la création monétaire par le crédit. À quoi bon pleurnicher sur la financiarisation de l'économie si on ne touche pas au principe qu'on peut faire de l'argent avec le travail d'autrui ?
La fourmi n'est pas prêteuse : est-ce là son moindre défaut ? Et si, tout compte fait, le juste prêt était ... sans intérêt ?