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«Le danger n'est pas dans les machines, sinon nous
devrions faire ce rêve absurde de les détruire par la force, à la
manière des iconoclastes qui, en brisant les images, se
flattaient d'anéantir aussi les croyances. Le danger n'est pas
dans la multiplication des machines, mais dans le nombre sans
cesse croissant d'hommes habitués, dès leur enfance, à ne
désirer que ce que les machines peuvent donner.» G. B.
Georges Bernanos a notamment laissé derrière lui
un pamphlet visionnaire destiné à réveiller les consciences.
Plus d'un demi-siècle après la disparition de son auteur, La
France contre les robots reste d'une incroyable actualité. Cette
apologie de la Liberté est un défi jeté aux idolâtries du profit et
de la force, une critique du capitalisme industriel et des
tyrannies modernes, ainsi qu'une dénonciation du culte de
la vitesse et du rendement effréné.
Avec véhémence, Bernanos conteste l'idée selon laquelle
le système matérialiste et mercantile conduirait fatalement au
bonheur de l'humanité. Selon lui, en effet, il y aura toujours
plus à gagner à satisfaire les vices de l'homme que ses besoins.
Il explique ainsi : «Un jour, on plongera dans la ruine du jour
au lendemain des familles entières parce qu'à des milliers
de kilomètres pourra être produite la même chose pour deux
centimes de moins à la tonne.» Une étonnante préfiguration
de la mondialisation et des délocalisations ! Un cri appelant à
la construction d'une société où il serait enfin possible de
mener une vie digne de l'être humain.