Les avis de cette rubrique sont la propriété de La Procure. Les auteurs s'engagent donc à renoncer à tous leurs droits de propriété.
L'internaute a le droit de publier un avis par livre, mais certains livres ne sont pas ouverts aux avis.
Les données obligatoires sont nécessaires pour que vous puissiez faire paraître votre commentaire. Merci de nous les fournir pour que nous soyons en mesure de traiter votre demande.
Vous disposez d'un droit d'accès, de rectification, de modification et de suppression des données qui vous concernent. Pour l'exercer, il vous suffit de cliquer sur « Modifier mon commentaire » lorsque vous êtes identifié.
La rédaction des critiques sur laprocure.com est soumise à une charte :
Nous nous réservons le droit de ne pas publier les commentaires ne respectant pas la charte de rédaction.
Ce module vise uniquement à collecter des commentaires sur le contenu d'une oeuvre. Le commentaire doit se limiter à des argumentations, des remarques ou des impressions qui portent sur le livre concerné ou son auteur. Il ne doit en aucun cas mentionner des informations sur votre vie privée ou celle d'autres personnes. Les termes pouvant être interprétés comme une injure ou une diffamation à l'encontre de l'auteur ou de toute autre personne physique ou morale sont strictement interdits sur laprocure.com.
Un internaute qui n'a pas été publié n'a plus la possibilité de republier un avis pour la notice concernée.
Après le coup d'État au Chili en 1973, Carmen Aguayo est contrainte de partir en exil. Son mari, Vicente Sota, est prisonnier dans un camp de concentration, c'est donc seule avec six enfants, âgés de deux à dix-sept ans, quelle arrive en France. Elle est accueillie dans un foyer de la banlieue parisienne où elle reçoit le soutien de diverses organisations. Vicente enfin libéré rejoint la famille qui s'installe alors à Paris dans un appartement loué par une association créée pour venir en aide aux réfugiés. Carmen et Vicente trouvent du travail, les enfants vont à l'école, la plus petite à la maternelle et les plus grands à l'université. Carmen mène de front sa vie professionnelle et une activité politique intense, dénonçant sans relâche les crimes de la dictature de Pinochet. En 1985, autorisés à rentrer au pays, les membres de la famille prendront le chemin du retour.
Carmen a écrit pour raconter ces années douces-amères et surtout, dit-elle, pour remercier la générosité des amis et la solidarité du peuple français.