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Né en 1892 dans une famille de la classe moyenne, méprisé par son père, Franco fut un élève banal et anonyme, plutôt timide. Or, sous l'uniforme, au Maroc, il va s'illustrer immédiatement par son courage et son sens du commandement, jusqu'à sa promotion comme général en 1926, à trente-quatre ans. Rallié de dernière heure à l'insurrection de juillet 1936, préparée sans lui, il en devient le chef unique. Mais comment a-t-il pu régner trente-six ans au terme de trois ans de guerre civile, qu'il a peut-être fait durer, d'ailleurs, pour asseoir son pouvoir ? Parce que, viscéralement catholique et anticommuniste, mais pas dogmatique, il a su selon les cas s'appuyer sur l'une ou l'autre des forces contradictoires du régime. Grâce aussi à une presse soigneusement contrôlée, à une répression d'abord très dure puis vigilante, à sa prudence pendant la Deuxième Guerre, à son inculture économique qui l'a conduit à «laisser faire» des techniciens conservateurs, mais libéraux, qui ont ouvert l'Espagne à l'économie de marché, grâce enfin à la crainte du pays de voir renaître la folie collective qui avait produit la guerre civile, et dont le spectre fut longuement entretenu par le régime franquiste.