Les éditions du Cerf ont eu l'heureuse initiative de réimprimer les écrits du Père Couturier scindés en deux volumes bien distincts : "Art et liberté" (1939-454) et "Se garder libre" (1947-54). L'occasion pour nous de re-découvrir un homme sensible et engagé selon une conviction profonde : l'urgence pour l'Eglise de renouer avec les artistes contemporains.
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Un recueil de notes prises au fil de sept longues années dans deux banals cahiers d'écolier, voilà la matière de ce « Journal », paru pour la première fois en 1962 à l'initiative d'amis bienveillants.
Au retour de ses entretiens avec Matisse ou Braque, mais aussi au gré de ses lectures (Proust, Racine) et de ses confrontations esthétiques ou spirituelles avec ses contemporains (Picasso et Claudel notamment), des réflexions sur le sacré, sur son rôle de prêtre, un souvenir d'enfance : nous entrons dans le tourbillon de la pensée d'un homme qui recherche le beau pour « dompter le sacré » (Michel Serres).
Autant d'oeuvres, de pensées et d'expériences qui jalonnent et nourrissent l'incessante réflexion du père Couturier engagé, avec la même conviction et la même liberté, dans son sacerdoce et dans l'oeuvre de l'art.
« Vous mériteriez largement d'être béatifié, pour que nous ayons une autre vision des saints », ainsi conclut le père Kim En Joong sa lettre-préface où il redit tout son intérêt pour le travail et toute son admiration pour ce « pionnier ». En effet, quand le père Couturier (1897-1954), dominicain, s'était engagé pour la défense de l'art sacré, l'Église n'avait plus un regard pour les artistes, et ce au risque de tomber dans les « bondieuseries » qu'il fustigeait sans relâche.