Grèves et joie pure : une arme nouvelle : les occupations d'usine, 1936
Simone Weil
Versailles, Pontoise, Lyon 2ᵉ, Lyon 6ᵉ...
Ce que dit l'éditeurGrèves et joie pure Une arme nouvelle : les occupations d'usine, 1936 « Il s'agit, après avoir toujours plié, tout subi, tout encaissé eu silence pendant des mois et des années, d'oser enfin se redresser. Se tenir debout. Prendre la parole à son tour. Se sentir des hommes, pendant quelques jours. Indépendamment des revendications, cette grève est en elle-même une joie. Une joie pure. Une joie sans mélange. » Au printemps 1936, une vague de grèves spontanées éclate en France, juste après la victoire électorale du Front populaire. Elle atteint son apogée le 11 juin avec près de deux millions de grévistes. Le présent recueil rassemble quatre articles de Simone Weil (1909-1943) rédigés in situ. Il s'agit de mettre en avant la lucidité et le génie d'une philosophe qui travailla en usine. Et de rappeler que la grandeur et l'importance des combats ouvriers résident avant tout dans l'invention de nouveaux moyens de lutte pour combattre l'aliénation et l'exploitation. |
RésuméPubliée en juin 1936, durant la vague de grèves qui touchent la France, dans La Révolution prolétarienne, ce texte offre une description critique de la condition ouvrière dans la métallurgie et un éclairage sur la nature et le climat de ces conflits sociaux en soulignant le caractère inédit des occupations d'usines. ©Electre 2024 |
Caractéristiques Auteur(s) Simone Weil
(Auteur) Éditeur(s) Date de parution
4 mai 2016
Rayon
Sociologie et histoire des femmes
Contributeur(s) Charles Jacquier
(Préfacier) EAN
9782918059875
Nombre de pages
75
pages
Reliure
Broché
Dimensions
17.0
cm x
11.0
cm x
0.8
cm
Poids
82
g
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À propos de l'auteurSimone Weil est une philosophe d'origine juive d'abord militante communiste anti-stalinienne qui souhaite un temps partager la vie de la classe ouvrière puis convertie au christianisme à la veille de la guerre. Résistante elle quitte la France pur Londres à l'invasion de la zone libre et meurt l'année suivante de la tuberculose. |