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L'héraldique, système de signes d'origine laïque, s'imposa tard dans l'Église mais la papauté l'exploita ensuite largement, en particulier à partir de Boniface VIII (1294-1303). Le présent volume étudie sa diffusion au Moyen Âge à Avignon ou à Rhodes, ainsi que dans les concessions autorisées par les pontifes, notamment celle du « chef d'Église », la tiare et les clefs. L'étude se poursuit à la Renaissance où les Archives secrètes du Vatican révèlent de nouveaux documents, parfois joliment illustrés, sur les concessions de Sixte IV (1471-1484) à Sixte Quint (1585-1590). L'histoire du livre offre l'exemple du blason utilisé à des fins de célébration sous la forme des devises dans l'ornement des manuscrits des cardinaux et des papes Médicis ou Lorraine, il alimenta aussi la satire dans les pamphlets luthériens à gravures qui ne reculent devant aucune scatologie. L'imaginaire héraldique se prête aux traitements allégoriques : le cardinal Fausto Poli sut tirer profit sur ce point des abeilles qu'il avait reçues en concession d'Urbain VIII (1623-1644). Enfin, les armoiries constituent l'indispensable ingrédient de la fête pontificale, depuis les architectures éphémères de la procession inaugurale, le possesso, jusqu'à celles des funérailles dont le faste n'allait pas sans blason. L'image héraldique reste la concurrente ou l'auxiliaire de l'image sainte dans l'Église romaine.