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«Le grand mouvement de la croisade ayant un
instant tiré les hommes de la servitude locale, les
ayant menés au grand air par l'Europe et l'Asie, ils
cherchèrent Jérusalem, et rencontrèrent la liberté.
Cette trompette libératrice de l'archange, qu'on avait
cru entendre en l'an 1000, elle sonna un siècle plus
tard dans la prédication de la croisade. Au pied de la
tour féodale, qui l'opprimait de son ombre, le village
s'éveilla. Cet homme impitoyable qui ne descendait
de son nid de vautour que pour dépouiller ses vassaux,
les arma lui-même, les emmena, vécut avec eux,
souffrit avec eux, la communauté de misère amollit
son coeur. Plus d'un serf put dire au baron : "Monseigneur,
je vous ai trouvé un verre d'eau dans le désert ;
je vous ai couvert de mon corps au siège d'Antioche
ou de Jérusalem." Il dut y avoir aussi des aventures
bizarres, des fortunes étranges. Dans cette mortalité
terrible, lorsque tant de nobles avaient péri ; ce fut
souvent un titre de noblesse d'avoir survécu. L'on sut
alors ce que valait un homme.»