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«La Grèce a été mon premier amour, et je ne
sais si je dois dire qu'elle sera aussi mon
dernier» : c'est le cri du coeur que lance le
poète Hölderlin (1770-1843) dans sa vingt-cinquième
année. Toute son oeuvre témoigne
de cet amour fou. Que ce soit en prose ou en
vers, il l'orchestre, toujours en poète. Lyrique
et déchirée, tour à tour simple comme l'air et
coupante comme le silex, sa poésie pleure un
monde perdu, appelle le retour, en Allemagne,
des anciens dieux et des communautés
d'hommes libres, et chante la Nature éternelle
et omniprésente. Cette passion grecque lui fera
pousser loin l'aventure, jusqu'à des confins
arides et tourmentés, d'où il reviendra, au
milieu de la trentaine, fou dit-on. Ensuite, il
vivra encore trente-six ans, sans presque plus
écrire, rien qu'une cinquantaine de poèmes
apaisés, traitant surtout du paysage qu'il voit
de sa fenêtre, au bord du Neckar, au gré des
saisons.