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Le mythe du « meurtre rituel » et ses avatars (antijudaïsme, antisémitisme, antisionisme)
Les Juifs ont souvent été accusés de pratiquer le « meurtre rituel » : de la judéophobie antique à l'antisionisme radical d'aujourd'hui, en passant par l'antisémitisme racial et politique moderne, cette accusation mensongère s'est traduite par des légendes qui n'ont cessé de susciter des mobilisations politiques et des violences meurtrières (émeutes sanglantes, pogromes, attentats terroristes). Ces récits de meurtres, qui stimulent la haine, permettent la criminalisation d'un peuple tout entier : les Juifs. Un peuple imaginé comme étant constitué d'assassins potentiels. La haine des Juifs n'a certainement rien inventé de pire. Pierre-André Taguieff, à travers l'analyse de nombreux exemples, montre que cette accusation n'a cessé, au cours de l'histoire, d'être reformulée dans des contextes très différents, et qu'elle est la matrice d'un enseignement de la haine destiné à susciter de l'indignation. En se diffusant massivement sur Internet, ces récits diffamatoires préparent le passage au « tout est permis » contre les Juifs. Ils justifient ainsi les actions les plus violentes contre ces derniers. L'examen critique de ces récits, de leurs stéréotypes et de leur rhétorique, offre au lecteur les moyens de démonter les mensonges d'une propagande antijuive qui s'est globalisée.