Les avis de cette rubrique sont la propriété de La Procure. Les auteurs s'engagent donc à renoncer à tous leurs droits de propriété.
L'internaute a le droit de publier un avis par livre, mais certains livres ne sont pas ouverts aux avis.
Les données obligatoires sont nécessaires pour que vous puissiez faire paraître votre commentaire. Merci de nous les fournir pour que nous soyons en mesure de traiter votre demande.
Vous disposez d'un droit d'accès, de rectification, de modification et de suppression des données qui vous concernent. Pour l'exercer, il vous suffit de cliquer sur « Modifier mon commentaire » lorsque vous êtes identifié.
La rédaction des critiques sur laprocure.com est soumise à une charte :
Nous nous réservons le droit de ne pas publier les commentaires ne respectant pas la charte de rédaction.
Ce module vise uniquement à collecter des commentaires sur le contenu d'une oeuvre. Le commentaire doit se limiter à des argumentations, des remarques ou des impressions qui portent sur le livre concerné ou son auteur. Il ne doit en aucun cas mentionner des informations sur votre vie privée ou celle d'autres personnes. Les termes pouvant être interprétés comme une injure ou une diffamation à l'encontre de l'auteur ou de toute autre personne physique ou morale sont strictement interdits sur laprocure.com.
Un internaute qui n'a pas été publié n'a plus la possibilité de republier un avis pour la notice concernée.
L'antispécisme exige aujourd'hui violemment la « libération » des bêtes. Cela supposerait d'interdire tout produit d'origine animale, ainsi que des pratiques jugées « oppressives » (équitation, chasse, corrida, zoos...), voire de préférer la vie d'un chimpanzé à celle d'un handicapé mental. L'antispéciste est au végane ce que l'intégriste est au croyant.
Ce courant dispose de théoriciens influents, comme Peter Singer, et de relais politico-médiatiques, comme l'association L214 ou le Parti animaliste. Or la disposition des animaux à souffrir ne suffit pas à leur donner des droits fondamentaux sur le modèle des droits de l'homme. Il est également malhonnête d'enrôler dans une telle cause le féminisme et l'antiracisme. Enfin cette utopie cache mal ses liens avec le transhumanisme...
Les « libérateurs » des animaux apparaissent alors davantage comme le symptôme d'une société qui s'invente une idéologie pour mieux affronter le vide qui la ronge : productivisme sans fin, industrie agro-alimentaire devenue folle, perte du lien social, destruction de la planète... Mais ce n'est pas en faisant de l'animal un nouveau messie que nous infléchirons notre destin.