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Jean Cassien est connu surtout par ses célèbres Conférences monastiques, écrites vers 425 pour initier ses moines de Marseille à la spiritualité des ascètes d'Egypte et de Palestine (SC 42, 54 et 64). Peu auparavant, il avait publié un recueil plus synthétique d'Institutions cénobitiques, en douze livres.
Les livres I-IV traitent de l'habit monastique, de l'office divin, des comportements de «l'homme extérieur». Ils s'achèvent sur un célèbre «discours de prise d'habit», prêté à l'Abbé Pinufius et traçant l'itinéraire qui va de «la crainte du Seigneur» à «la pureté du cœur», d'où naît «la perfection de la charité apostolique» (IV, 32-43).
Aux livres V-XII sont présentés «les huit vices» qui entravent ce chemin de perfection : la gourmandise, la fornication, l'avarice, la colère, la tristesse, l'«acédie» (dégoût, morosité), la vaine gloire et l'orgueil : l'ultime remède à tous est dans l'humilité, qui est renoncement à la volonté propre, ouverture de conscience au guide spirituel, soumission du jugement, obéissance, patience à supporter le prochain, dévouement obscur, amour du silence, modestie.
A toute époque, les familles monastiques d'Occident se sont nourries de ces leçons, aussi sages qu'exigeantes.