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Dans les années 1970, on débattait partout
d'Une société sans école ou de La Convivialité.
Leur auteur, Ivan Illich (1926-2002),
atypique, enseignant-voyageur, curieux de
tout et de tous, a rédigé une oeuvre exigeante
et originale, tant par le choix des thèmes que
par leur traitement transdisciplinaire.
Penseur critique de la société industrielle,
il a démontré qu'au-delà d'un certain seuil, les
institutions (l'Église, l'école, l'hôpital, les transports,
etc.) se révèlent «contre-productives» :
l'école désapprend, l'hôpital rend malade,
les transports bouchonnent, etc.
Son analyse de l'Église catholique, son
histoire de l'Homo educandus, sa dénonciation
de la théorie des besoins, ses réflexions
sur le développement, la technique dévastatrice,
l'abolition du genre, l'obligation du travail
fantôme, la déconsidération de la langue
maternelle au profit de la culture numérique,
l'imposition de l'écran qui nous empêche de
voir ce que l'on regarde, la perte de nos sens
au nom d'une technologie toujours plus performante
sont quelques-uns des thèmes qu'il
aborde dans ses séminaires et ses courts
essais. C'est à cette pensée stimulante et anticonformiste
que ce livre souhaite introduire.