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« Qui d'autre que Patrick Delon pouvait écrire une biographie aussi
érudite et exhaustive, objective et passionnée, pertinente et personnelle,
sur mon grand-père ? Il est mort il y a un peu plus de soixante ans et les
personnes qui l'ont rencontré personnellement deviennent rares...
Son fils Éric, mon père, admirait l'écrivain, et nous le racontait avec
mélancolie en évoquant les petits animaux de son Arche de Noé,
l'histoire de Roudoudou que son père lui écrivait chaque semaine dans
les lettres adressées à l'École des Roches pour rompre l'éloignement. Il
aimait le décrire marchant dans les allées du parc avec sa grande cape et
ses cannes qu'il changeait en fonction de son humeur ; il évoquait aussi
avec humour l'arrivée de son père dans l'église de Chamblac, quelquefois
en retard, contraignant le père Montgomery à reprendre sa messe depuis
le début. Papa nous racontait aussi la déception de son père à l'annonce
de ma naissance, je n'étais qu'une fille ! puis son enthousiasme à la
naissance de mon frère Hugues.
Ma mère, aussi, parlait de ses rapports avec son beau-père qui
l'emmenait sur les routes du pays d'Ouche en Citröen noire pour aller
chez les antiquaires avec l'expression : « Allez ma bru, on va se trimbal-
mucher ! »
Aujourd'hui, je vis dans sa maison, son décor, ses meubles, mais il me
manque charnellement. Son fantôme hante encore les couloirs de la
maison. Et sa présence est tellement forte qu'il m'arrive de lui demander
conseil. Je sais qu'il me protège.
Charles-Édouard, qui m'aide à maintenir la propriété, a soif d'histoires
personnelles liées à La Varende, d'anecdotes pour l'incarner dans sa
maison, que la lecture des romans, des contes, et des biographies de mon
grand-père n'étanche pas complètement. Il trouvera assurément dans cet
ouvrage méticuleux et complet l'incarnation du héros de Bonneville. »
Princesse Charles-Édouard de Broglie, née La Varende