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Algérie, dans les années 1930. Les champs de blés
frissonnent. Dans trois jours, les moissons, le
salut. Mais une triste nuit vient consumer
l'espoir. Le feu. Les cendres. Pour la première
fois, le jeune Younes voit pleurer son père.
Et de pleurs, la vie de Younes ne manquera
pas. Confié à un oncle pharmacien, dans un
village de l'Oranais, le jeune garçon s'intègre à
la communauté pied-noire. Noue des amitiés
indissolubles, françaises, juives : «les doigts de la
fourche», comme on les appelle. Et le bonheur
s'appelle Émilie, une «princesse» que les jeunes
gens se disputent. Alors que l'Algérie coloniale
vit ses derniers feux, dans un déchaînement
de violences, de déchirures et de trahisons, les
amitiés se disloquent, s'entrechoquent. Femme
ou pays, l'homme ne peut jamais oublier un
amour d'enfance...
«Le vrai talent de Khadra est là. Sa puissante empathie
pour chaque personnage donne chair au chaos d'une
époque. Son fatalisme reste, obstinément, un humanisme.»