Les avis de cette rubrique sont la propriété de La Procure. Les auteurs s'engagent donc à renoncer à tous leurs droits de propriété.
L'internaute a le droit de publier un avis par livre, mais certains livres ne sont pas ouverts aux avis.
Les données obligatoires sont nécessaires pour que vous puissiez faire paraître votre commentaire. Merci de nous les fournir pour que nous soyons en mesure de traiter votre demande.
Vous disposez d'un droit d'accès, de rectification, de modification et de suppression des données qui vous concernent. Pour l'exercer, il vous suffit de cliquer sur « Modifier mon commentaire » lorsque vous êtes identifié.
La rédaction des critiques sur laprocure.com est soumise à une charte :
Nous nous réservons le droit de ne pas publier les commentaires ne respectant pas la charte de rédaction.
Ce module vise uniquement à collecter des commentaires sur le contenu d'une oeuvre. Le commentaire doit se limiter à des argumentations, des remarques ou des impressions qui portent sur le livre concerné ou son auteur. Il ne doit en aucun cas mentionner des informations sur votre vie privée ou celle d'autres personnes. Les termes pouvant être interprétés comme une injure ou une diffamation à l'encontre de l'auteur ou de toute autre personne physique ou morale sont strictement interdits sur laprocure.com.
Un internaute qui n'a pas été publié n'a plus la possibilité de republier un avis pour la notice concernée.
Depuis plus de quatre-vingts ans, Journal d'un curé de campagne, le chef-d'oeuvre de Georges Bernanos
(1888-1948), continue d'interroger et de fasciner, instillant le doute dans le coeur des croyants, inquiétant des
athées convaincus, subvertissant la notion même de foi. C'est notamment grâce, ou à cause de ce roman que François Bégaudeau en est venu à douter de son athéisme, comme il en témoignait en 2018 dans Une certaine inquiétude (avec Sean Rose, Albin Michel).
« Le curé est mon ami parce qu'il est faible, écrit François Bégaudeau dans son admirable préface. Parce qu'il n'arrive à rien, "c'était ma paroisse mais je ne pouvais rien pour elle, je la regardais tristement s'enfoncer dans la nuit, disparaître". Parce que son combat est perdu d'avance, et qu'il en est triste, d'une tristesse pareille à celle du Christ avant d'entrer dans Jérusalem. Si mon petit curé est un Christ, quelle est sa croix ? Sa croix, c'est que lui si faible doit faire
le fort, paroisse oblige. Il n'est rien de plus poignant qu'une faiblesse qui s'efforce ; qui simule la force pour l'acquérir. »