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En 1944-1945, dans le Vercors occupé, Monique Guyot, pétainiste, femme de caractère, écrit son quotidien au fil des événements. Dans son journal, elle relate sa haine des Allemands, son refus de la « dissidence », son admiration pour Pétain et son mépris pour de Gaulle. Cet écrit, quelle nomme Le Revers de la médaille, est selon elle la face cachée de la guerre : derrière le mythe d'une France résistante et les honneurs réservés aux maquisards du Vercors, Monique Guyot nous montre qu'une autre réalité a existé. Ce texte d'époque aux qualités littéraires certaines offre au lecteur une rencontre inédite avec un aspect de l'histoire que l'on a souvent préféré oublier.
La parution de ce journal n'aurait pas été possible sans sa découverte par Philippe Laborie ; sept petits cahiers d'écolier qui sommeillaient depuis 75 ans dans les archives, et dont le contenu se place à contre-courant des discours officiels de la fin de la guerre. Le travail considérable de l'historien permet d'inscrire l'histoire personnelle de Monique Guyot dans l'Histoire nationale, d'éclairer le vécu de précisions historiques, mais aussi de donner à entendre une opinion controversée dont la valeur historique ne fait pourtant pas de doute.