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La représentation du judaïsme et des Juifs dans l'art chrétien du Moyen Âge évolua à l'aune de la suprématie de l'Église catholique et de la construction monarchique en Europe occidentale.
Jusqu'aux massacres qui ont accompagné la Ière Croisade (1096-1099) les artistes de l'époque carolingienne, puis romane, n'ont pas stigmatisé le judaïsme ou caricaturé les représentations des Juifs.
Par contre, à partir de l'époque gothique, l'iconographie chrétienne apparait comme le miroir fidèle de la dérive antisémite qui gagne l'Église, le pouvoir royal et la société toute entière. Elle est renforcée encore par les mesures discriminatoires du IVe concile de Latran.
Cette nouvelle forme d'expression artistique aboutit à la maturation de la pensée antijudaïque, générant par là même l'antisémitisme. Dès lors, allégories, caricatures et représentations contribuèrent ensemble à l'expression d'un rejet que le sens
commun a eu tendance à oublier n'en gardant que la valeur artistique.