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« Lors d'une énième soirée de violences, il me menace avec un couteau, me répète que son statut de gendarme le protège, que je ne peux rien. Je compose le 17. Les gendarmes arrivent, m'isolent, m'écoutent puis repartent sans avoir fait de perquisition et sans le placer en garde à vue. Il doit seulement dormir ailleurs. Pourquoi ? Et pourquoi, lors de mon audition le lendemain à la brigade, suis-je obligée d'insister pour que le couteau soit mentionné dans mon procès-verbal ? Pourquoi me conseille-t-on de ne pas porter plainte ? Pourquoi lorsque j'appelle le jour suivant pour le faire, on me le refuse ? »
Chaque année, des femmes meurent sous les coups et les balles de leur conjoint policier ou gendarme alors qu'elles avaient alerté l'institution à laquelle ils appartiennent. Parce que l'homme qui leur nuit est assermenté, porte une arme, connaît les procédures, et peut être protégé par les siens, elles sont réduites au silence. Menaces, disparitions de plaintes, absence de sanction hiérarchique... Pour la première fois en France, deux femmes lèvent le voile sur l'une des hontes de notre pays dans un livre mêlant le témoignage d'une ancienne victime, Alizé Bernard, et l'enquête inédite d'une journaliste. Sophie Boutboul a recueilli la parole d'autres femmes ayant vécu le même calvaire, mais aussi celle de membres d'associations, d'avocats, de magistrats, de policiers et de gendarmes.
Ensemble elles disent : Maintenant vous savez. Nul n'est censé ignorer la loi.