Les avis de cette rubrique sont la propriété de La Procure. Les auteurs s'engagent donc à renoncer à tous leurs droits de propriété.
L'internaute a le droit de publier un avis par livre, mais certains livres ne sont pas ouverts aux avis.
Les données obligatoires sont nécessaires pour que vous puissiez faire paraître votre commentaire. Merci de nous les fournir pour que nous soyons en mesure de traiter votre demande.
Vous disposez d'un droit d'accès, de rectification, de modification et de suppression des données qui vous concernent. Pour l'exercer, il vous suffit de cliquer sur « Modifier mon commentaire » lorsque vous êtes identifié.
La rédaction des critiques sur laprocure.com est soumise à une charte :
Nous nous réservons le droit de ne pas publier les commentaires ne respectant pas la charte de rédaction.
Ce module vise uniquement à collecter des commentaires sur le contenu d'une oeuvre. Le commentaire doit se limiter à des argumentations, des remarques ou des impressions qui portent sur le livre concerné ou son auteur. Il ne doit en aucun cas mentionner des informations sur votre vie privée ou celle d'autres personnes. Les termes pouvant être interprétés comme une injure ou une diffamation à l'encontre de l'auteur ou de toute autre personne physique ou morale sont strictement interdits sur laprocure.com.
Un internaute qui n'a pas été publié n'a plus la possibilité de republier un avis pour la notice concernée.
Parmi les grands textes de l'Antiquité tardive, la Lettre à Marcella du philosophe néoplatonicien Porphyre de Tyr a reçu des critiques le titre de « testament spirituel du paganisme ». En effet, par bien des côtés, ce texte constitue un bilan de la philosophie grecque des époques hellénistique et romaine et une photographie de ce qu'elle est devenue au IIIe siècle, en particulier sous l'impulsion de Plotin. À cette époque, la philosophie, qui se réduit pour l'essentiel au platonisme, est surtout une méthode pour détourner l'âme du sensible et l'unir à Dieu, par le moyen des vertus, de la connaissance, en particulier la théologie, et de l'ascèse.
Pour la consoler de l'avoir quittée pour un long voyage, Porphyre rappelle à son épouse les éléments fondamentaux de la doctrine à laquelle elle a choisi d'adhérer : le foyer du philosophe est aussi une école de philosophie. Les historiens de la piété ancienne ont salué la haute spiritualité de cet opuscule, école de relation à soi, aux autres et au divin, qui jette une lumière renouvelée sur les mutations profondes de la philosophie au seuil du IVe siècle, et cela avant l'avènement de l'âge d'or de la littérature chrétienne et de la domination politique et culturelle du christianisme.