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«Lorsque, angoissée d'un immense désir, une âme s'élève au-dessus d'elle-même pour l'honneur de Dieu...» : ainsi commence le Livre des dialogues. Mais tout le livre sera dominé par cette tension du désir, enraciné dans les extases et les visions de Catherine. Visions du crucifié, comme il sied à une mystique du XIVe siècle, avec une particularité étonnante : Catherine est fascinée par le «sang» du Christ, sang de l'Agneau sans tache versé, sang où elle reçoit «le feu du saint désir». Sang, le sien, qu'elle souhaite «verser pour Jésus, le très doux époux». Sang de Niccolo, jeune homme décapité : elle reçoit dans ses bras la tête tranchée qui l'inonde de sang...
Catherine de Sienne, sainte folle de Dieu, parcourait les rues de Sienne en criant : «L'amour n'est pas aimé».
On peut la lire encore comme le témoin surprenant d'une époque de feu et de sang, le témoin d'une expérience mystique où la racine de l'amour de soi est extirpée «avec le couteau de la haine de soi et l'amour de la vertu».