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Dans cette autobiographie spirituelle, achevée en 1562, Thérèse d'Avila montre la valeur providentielle de ce qui lui arrive (son entrée au couvent, la grave maladie qui la frappe, ses visions, enfin sa réforme du Carmel). Consciente des contraintes de la vie matérielle, elle a voulu que ses novices sachent lire et écrire, afin d'accueillir des femmes d'esprit, capables de résister à la tentation d'un mysticisme de pacotille. Elle a su unir, en un rare équilibre, spiritualité et action. Si ce texte est toujours lu avec passion, y compris par ceux qui ne partagent pas la foi de son auteur, c'est en raison de sa portée universelle et de son originalité : l'exploration, par une femme, de son espace intérieur. Thérèse en a eu l'intuition : dans le Livre de la vie, elle ne s'adresse pas seulement à ses directeurs de conscience mais à tous ceux qui vont la lire. On découvre ainsi dans la grande mystique espagnole un grand auteur.
« La vie est devenue pour moi une sorte de rêve, si bien que je crois presque toujours rêver ce que je vois et je ne vois en moi ni grande joie ni peine. »