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Il est souvent malaisé de déchiffrer ce qui se joue à l'Université qui suscite des contestations aussi visibles que mal comprises. Philippe Blanchet analyse ici, exemples concrets à l'appui, les politiques françaises portant sur l'enseignement supérieur et de recherche depuis la fin des années 1990.
Il montre comment tout un dispositif idéologique et institutionnel d'inspiration à la fois « néolibérale » et autoritaire converge pour transformer radicalement l'Université française. Il s'agit à la fois de l'appauvrir, de réduire le nombre d'étudiant-e-s, de la marchandiser, de favoriser le développement d'enseignements supérieurs élitaires et privés, de prendre le pouvoir sur la recherche, d'introduire un principe de concurrence, de réduire les libertés des universitaires et des étudiant-e-s.
C'est une véritable casse qui est à l'oeuvre dans ce service public creuset de recherche, d'innovation, de critique et de débats. L'auteur, placé aux premières loges, puise une information riche depuis l'intérieur même du quotidien de l'Université.