J'ai mal à mon rugby : l'étendue du désastre, les racines du mal, mes propositions pour l'avenir

Ce que dit l'éditeur

J'ai mal à mon rugby

J'aime trop le rugby pour rester indifférent à ce qui lui arrive. Quand j'étais petit, quand j'ai découvert ce jeu avec mes frères au stade Jean-Alric, à Aurillac, le rugby était « l'école de la vie ». J'enrage de voir ce qu'il est devenu.

À travers ce livre, je veux m'adresser à tous ceux qui, comme moi, ont « mal à leur rugby ». J'ai beaucoup échangé ces derniers mois avec un grand nombre d'acteurs du rugby, notamment Pierre Villepreux ou Dimitri Yachvili qui m'ont accordé de longs entretiens et qui souffrent autant que moi. Bien des erreurs ont été commises.

Mais malgré tout, je reste confiant. Il faut engager une profonde réflexion pour élaborer un projet qui unira tout le rugby français, amateur et professionnel. On fera en sorte que notre sport grandisse sans renier son identité, qu'il entre dans la modernité et redevienne une référence. Que ça se passe avec ou sans moi importe peu. Ma personne ne compte pas au regard du retentissement du rugby français à travers son équipe nationale. Si ce livre contribue à son redressement, mon souhait le plus cher sera exaucé.