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Lors de ses Entretiens de 1952, André Breton déclarait : « Au cours des trois années qui précédent la nouvelle guerre, le surréalisme réaffirme sa volonté de non-composition avec tout le système de valeurs que met en avant la société bourgeoise. Cette volonté s'exprime avec le maximum d'intransigeance et d'audace dans le recueil de Benjamin Péret : Je ne mange pas de ce pain-là. »
Ce recueil, publié aux Éditions surréalistes en 1936, est devenu rapidement introuvable. Il est désormais emblématique d'un poète surréaliste et militant révolutionnaire qui, peu après sa parution, partit combattre en Espagne contre le franquisme.
Péret s'y livre à une véritable entreprise de démolition à l'égard de la religion, la patrie, le nationalisme et les politiciens de son époque. Je ne mange pas de ce pain-là prend aujourd'hui une extraordinaire résonance et jette un défi aux nouveaux intégrismes et à l'ordre moral ambiant de notre époque.
Les poèmes sont suivis d'une enquête d'Heribert Becker sur sa réception auprès des lecteurs de l'oeuvre de Péret.