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En 1979 la Revue de Belles-Lettres, que j'animais alors, faisait paraître quelques-uns des premiers poèmes de Jean-Pierre Lemaire. Deux ans plus tard, alors que je n'y songeais plus, Pierre Oster me remettait, sur les marches du métro Saint-Paul à Paris où une soudaine averse nous avait précipités, le manuscrit complet des Marges du jour qu'il n'avait pas, malgré ses efforts, réussi à imposer au comité du Seuil. Ils étaient pourtant plusieurs déjà - parmi eux Jean Grosjean et bientôt des écrivains aussi différents que Jacques Réda et Lionel Ray - à penser que c'était là un recueil à défendre, peut-être même une oeuvre qui ferait date. Je lus ces pages, les aimai et décidai de les publier comme premier titre de nos éditions encore au berceau. Etrangement, je viens d'ailleurs d'apprendre qu'Yves Bonnefoy avait écrit en 1977 déjà au jeune poète que ses vers faisaient « revivre une conscience perceptive et silencieuse que Jean Follain, par exemple, nous rappelait - ou quelques peintres. » Comment rêver baptême plus approprié à la naissance de notre humble entreprise éditoriale ? Dans un petit cercle de lecteurs exigeants, Les Marges du jour fut salué comme un événement rare. Nous sommes donc très heureux de rééditer ce recueil - vite épuisé et jamais retiré pour d'absurdes prudences budgétaires - auquel s'ajoute, dans sa nouvelle version, la note par laquelle Philippe Jaccottet dès parution salua l'ouvrage.