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Un mari idéal (1895) est la troisième des comédies d'Oscar Wilde. Créée quelques semaines avant L'Importance d'être constant, elle fut jouée au même moment, et l'auteur triompha sur deux scènes différentes de Londres.
Sir Roben Chiltern semble disposer de tous les atouts : il est riche, sous-secrétaire d'État aux Affaires étrangères, et sa femme voit en lui un « mari idéal ». Mais son succès repose sur une grave malhonnêteté, dissimulée depuis sa jeunesse. Il sera victime d'un chantage.
La comédie dénonce l'hypocrisie, le culte de l'or qui corrompt la société et l'affairisme qui gagne les milieux dirigeants. Cette visée politique n'empêche nullement Wilde, dans un festival de mots d'esprit, d'aphorismes et de paradoxes frisant l'absurde, de jouer avec le langage, avec l'intrigue et les conventions scéniques, comme pour mieux affirmer sa liberté et sa modernité.