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Est-ce une sombre dialectique que de vouloir penser le soin à l'ombre de la mort ? La question est médicale, elle est aussi méta-physique. Elle instille au coeur du soin le plus technique, précis et rigoureux, des enjeux éthiques, mais aussi existentiels. Ils lestent la décision médicale et l'agir soignant d'une densité nouvelle : une méditation sur la condition mortelle de l'homme souffrant. Autour d'une analyse de Vladimir Jankélévitch, qui n'a pas connu ce que nous appelons aujourd'hui les soins palliatifs, mais qui a longuement médité sur la mort, médecins, oncologues, sociologues, bénévoles d'accompagnement
et philosophes dialoguent et font résonner ses analyses, en leur donnant une nouvelle actualité. En effet, si pour tout homme « mors certa, hora incerta » - la mort est certaine, mais l'heure incertaine -, c'est encore plus vrai lors d'une maladie évolutive et incurable. Entre la certitude du fait et l'incertitude de la date s'engouffre l'espérance indéterminée,
avec laquelle l'agir soignant et l'existant malade composent. N'est-ce pas alors le sens du soin que d'être une clinique de l'Incertitude ?