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Dans toute tradition populaire circulent des croyances qui dépassent l'entendement. En Bretagne sans doute plus qu'ailleurs...
On le considérait comme le meilleur tailleur-brodeur de Pont-l'Abbé. Mais, péché d'orgueil, Lazare Kerrec s'est mis en tête de confectionner le plus beau des costumes, que nul ne devra porter. L'ouvrage achevé est d'une telle splendeur qu'on croirait qu'il est l'oeuvre du diable. Qui sait ? En 1860, celle qui l'a porté, à l'insu de son créateur, n'a-t-elle pas été damnée ?
Des décennies plus tard, le petit-fils du tailleur, Zacharie Le Kamm, a hérité de la parure. C'est un modeste chiffonnier, un pilhaouer, arpentant par tous les temps les terres désolées des monts d'Arrée. Même s'il désapprouve l'union de sa fille, Violaine, avec le fils d'un riche terrien, il accepte qu'elle revête les sublimes atours pour ses noces au printemps 1900.