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Il y a quelque chose de pétillant, de joyeux, dans ces pages qui revisitent la vie cachée de Jésus, en inventoriant les échos qu'elle a éveillés tout au long de l'histoire de l'Église.
Parce que la condition humaine est traversée par la densité du quotidien, il a fallu que Dieu, en se faisant homme, assume d'abord la dimension la plus ordinaire de notre existence. Notre complicité avec Dieu ne se gagne pas par des exploits, des ascensions, des chemins d'exception, des parcours du combattant : elle se reçoit dans le partage du « quotidien nu » du Nazaréen, là où s'efface la dichotomie entre le sacré et le profane, au coeur même des réalités les plus banales de notre humanité.
Que peut-il donc bien sortir de bon de Nazareth ? Rien moins qu'une certitude : Jésus y a découvert le royaume de Dieu à partir d'en bas. Ce lieu, précisément parce qu'il manque de pouvoir, est d'une force inouïe.