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« Je propose de jurer sur l'honneur de nous sauver tous ou de rester tous. Tout le monde le jure. »
La Méduse : naufrage le 2 juillet 1816, sur un banc de sable, en route vers le Sénégal ; un célèbre radeau (150 personnes, 15 survivants) ; des canots de sauvetage. Deux groupes finissent par accoster séparément sur les côtes désertiques de la Mauritanie : ceux qu'on appelle les « vétérans du désert », et ceux qu'on nomme les « naufragés du désert ». Parmi ces derniers, l'ingénieur Charles-Marie Brédif, 29 ans. Unique survivant à avoir tenu un journal en temps réel, il relate son vécu immédiat, dans toute la brutalité des faits. Voici donc le « naufrage du siècle », comme si vous y étiez.
Le journal de Charles-Marie Brédif (1786-1818), dont l'original a disparu, est publié dans la version qui parut pour la première fois en 1907 dans La Revue de Paris. Il est suivi de deux lettres circonstanciées qu'il adressa en juillet 1816, après avoir été sauvé, à sa soeur.