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« Les experts qui, dans les années 2000, ont construit le château de cartes des subprimes avaient calculé avec précision la probabilité que la finance connaisse une crise majeure. Ils estimaient que la crise avait autant de chance de se produire que de gagner vingt fois de suite le gros lot au loto. Après nous avoir chanté les louanges de la finance, du marché et de la main invisible pendant trente ans, ils ont effectivement gagné le gros lot, et se sont pris la main invisible en pleine figure.
On pouvait croire, ou du moins espérer, que la catastrophe aurait calmé l'impudence de cette cohorte d'économistes et d'experts. Que nenni. Au lieu de se couvrir la tête de cendres et de demander pardon, les voilà qui recommencent, comme si rien n'était, à nous donner des leçons. Le quidam de la rue se doute bien qu'il y a quelque chose de pourri au royaume de l'économie. Ceux qui, comme nous, ont eu la lourde tâche de la comprendre et de l'enseigner pendant des années, en ont la certitude.
Nous avons vu, au cours des dernières décennies, défiler les erreurs, les tromperies, les fausses promesses. Ce n'est pas l'économie qui est en cause. Ce qu'il faut dénoncer encore et toujours, c'est ce fatras de lieux communs et d'analyses soi-disant scientifiques, ce charabia indigeste qui cache l'idéologie de l'égoïsme, du chacun pour soi et du marché pour tous. »