Les avis de cette rubrique sont la propriété de La Procure. Les auteurs s'engagent donc à renoncer à tous leurs droits de propriété.
L'internaute a le droit de publier un avis par livre, mais certains livres ne sont pas ouverts aux avis.
Les données obligatoires sont nécessaires pour que vous puissiez faire paraître votre commentaire. Merci de nous les fournir pour que nous soyons en mesure de traiter votre demande.
Vous disposez d'un droit d'accès, de rectification, de modification et de suppression des données qui vous concernent. Pour l'exercer, il vous suffit de cliquer sur « Modifier mon commentaire » lorsque vous êtes identifié.
La rédaction des critiques sur laprocure.com est soumise à une charte :
Nous nous réservons le droit de ne pas publier les commentaires ne respectant pas la charte de rédaction.
Ce module vise uniquement à collecter des commentaires sur le contenu d'une oeuvre. Le commentaire doit se limiter à des argumentations, des remarques ou des impressions qui portent sur le livre concerné ou son auteur. Il ne doit en aucun cas mentionner des informations sur votre vie privée ou celle d'autres personnes. Les termes pouvant être interprétés comme une injure ou une diffamation à l'encontre de l'auteur ou de toute autre personne physique ou morale sont strictement interdits sur laprocure.com.
Un internaute qui n'a pas été publié n'a plus la possibilité de republier un avis pour la notice concernée.
Il est devenu banal de dénoncer l'absurdité d'un
marché omniscient, omnipotent et autorégulateur. Cet
ouvrage montre cependant que ce chaos procède d'une
rationalité dont l'action est souterraine, diffuse et globale.
Cette rationalité, qui est la raison du capitalisme
contemporain, est le néolibéralisme lui-même. Explorant
sa genèse doctrinale et les circonstances politiques et
économiques de son déploiement, les auteurs lèvent de
nombreux malentendus : le néolibéralisme n'est ni un
retour au libéralisme classique ni la restauration d'un
capitalisme «pur». Commettre ce contresens, c'est ne
pas comprendre ce qu'il y a précisément de nouveau
dans le néolibéralisme : loin de voir dans le marché une
donnée naturelle qui limiterait l'action de l'État, il se fixe
pour objectif de construire le marché et de faire de l'entreprise
le modèle du gouvernement des sujets.
Par des voies multiples, le néolibéralisme s'est imposé
comme la nouvelle raison du monde, qui fait de la
concurrence la norme universelle des conduites et ne
laisse intacte aucune sphère de l'existence humaine.
Cette logique érode jusqu'à la conception classique de
la démocratie. Elle introduit des formes inédites d'assujettissement
qui constituent, pour ceux qui la contestent,
un défi politique et intellectuel inédit. Seule l'intelligence
de cette rationalité permettra de lui opposer
une véritable résistance et d'ouvrir un autre avenir.