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Le traité sur L'Amour de Dieu remonte, dans sa première rédaction, aux années 1124-1125, quand Bernard se met à écrire. Mais ce texte a été remanié par la suite pour être offert au cardinal Aimeric vers 1133-1135. Ces pages mettent en place de façon originale le problème fondamental de la foi chrétienne et de toute religion : la relation au divin. Elles auront une grande influence par la suite. Outre la célèbre formule - « la mesure de notre amour de Dieu, c'est de l'aimer sans mesure » -, Bernard aide à parcourir le chemin qui mène de l'égoïsme humain à l'amour de Dieu.
La grâce et le libre arbitre
Le traité sur La Grâce et le libre arbitre est sans doute plus tardif, sa composition serait à situer avant 1128. Dans le cadre d'un enseignement à des moines, Bernard se révèle théologien de grande classe au sujet d'un problème qui tourmente la conscience chrétienne occidentale depuis les luttes du Ve s. contre Pelage. Pour Bernard, les deux réalités - grâce et libre arbitre - ne sont pas à opposer : plus l'on reconnaît son rôle à la grâce de Dieu, plus on magnifie la liberté inamissible de l'homme.