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Donner à manger à ceux qui ont faim, donner à boire à ceux
qui ont soif, vêtir ceux qui sont nus, loger les pèlerins, visiter
les malades, visiter les prisonniers, ensevelir les morts : tels
sont les impératifs moraux édictés par l'Église sous le nom
d'oeuvres de miséricorde, que le Caravage a illustrés dans un
tableau conservé à Naples, et dont tous ceux nés en culture
chrétienne sont imprégnés, même s'ils ne les connaissent pas.
Ces injonctions morales sont ici mises à l'épreuve de
l'expérience - réelle ou imaginaire.
«Il m'a fallu comprendre comment le Corps Allemand,
majuscules à l'appui, après être entré à trois reprises dans
la vie française par effraction (1870, 1914, 1939), continue
à façonner certains aspects de notre existence d'héritiers
de cette histoire. Chemin faisant, j'ai tenté d'y voir un peu
plus clair dans les violences que les hommes s'infligent
- historiques, guerrières, sociales, individuelles, sexuelles,
massivement subies mais de temps à autre, aussi, consenties -,
dont l'art et la sexualité sont le reflet et parfois la splendide,
indépassable, bienheureuse expression, et de les lier du fil
de cet impératif de miséricorde qui fonde notre culpabilité
pour être, de tout temps et en tous lieux, battu en brèche.»