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Le « pape noir » est le dernier avatar du « mythe jésuite » ou de l'« anti-jésuitisme » militant. Ce mythe naît au XVIe siècle avec la Compagnie de Jésus elle-même, dont la nouveauté intrigue d'emblée. Rapidement, les jésuites sont soupçonnés d'exercer un pouvoir d'influence occulte, d'agir dans l'ombre. Croyances, légendes, images viennent nourrir le mythe qui prend vite une tournure politique. Au cours du XIXe siècle, se produit une mutation : le mythe verse dans le fantasme du complot. Et c'est dans ce contexte qu'apparaît la figure du pape noir, manière de qualifier le général des jésuites, qui cristalliserait en sa personne un pouvoir absolu. À partir de la seconde partie du XXe siècle, le mythe perd de sa vigueur, bien qu'il soit toujours prompt à être réactivé suivant les besoins.
Pourquoi s'intéresser à ce mythe qui eut la peau dure ? Le récit de son évolution permet certes de rappeler les événements auxquels les jésuites ont été mêlés. Il aide surtout à comprendre comment et pourquoi des personnes cultivées comme des gens du peuple ont eu besoin de soupçonner ce groupe de religieux d'être derrière les plus grands complots de l'histoire. Cet ouvrage très documenté retrace la genèse et les étapes de cet interminable procès d'intention.