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« Peut-être qu'elle essayait de s'extraire de la trajectoire implacable de nos vies. De ma vie. De la sienne. Une vie d'immigrée dans une ville d'immigrés guettant sans cesse le prochain paria. Une ville de prédateurs et de proies. »
Ancien maire d'une petite ville américaine. Stewart Rome se rappelle le sordide fait divers qui a bouleversé sa vie alors qu'il n'était encore qu'un gamin timide et empoté. En 1967, on retrouvait Masha, la fille dont il était fou amoureux, sauvagement agressée dans le sous-sol de son lycée. Un adolescent noir échouait rapidement en prison. Était-il coupable ? De quoi se souvient réellement Stewart, narrateur trouble et manipulateur ?
Paria parle de l'adolescence, de ses émotions incandescentes et de ses choix draconiens. Loin du flower power et des luttes sociales que l'on associe aux années 1960, c'est une autre Amérique qui se dévoile : celle de la famille ouvrière, du racisme, de l'addiction, qui punit les femmes tentées de s'émanciper. Une société minée par la peur, qui se nourrit de ses parias pour tâcher de survivre.