Phénoménologie de la transcendance. Création, révélation, rédemption
Sophie Nordmann
Versailles, Pontoise, Lyon 2ᵉ, Lyon 6ᵉ...
Ce que dit l'éditeurToute phénoménologie, par définition, part de et en reste au monde tel qu'il s'offre à la conscience. Une «phénoménologie de la transcendance» semble donc une entreprise impossible, puisqu'il s'agirait de chercher dans l'expérience du monde «quelque chose» qui ne puisse en aucune manière que ce soit être rapporté au monde. L'expression de «phénoménologie de la transcendance» est ainsi formellement contradictoire : car si la transcendance était «phénomène», et pouvait faire l'objet d'une «-logie», d'une saisie par le logos, elle serait précisément de l'ordre de ce qui peut être mis sous la proposition «il y a quelque chose plutôt que rien». Pour le dire autrement, si la transcendance était objet d'expérience possible, alors justement elle ne serait plus transcendance. Par principe, une «phénoménologie de la transcendance» ne cherchera donc pas positivement «quelque chose» de transcendant dans le monde. Il ne pourra s'agir que d'une phénoménologie de la trace : phénoménologie de ce qui est au monde sur le mode de la non-présence et de la non-présentabilité, phénoménologie de ce qui «brille par son absence» (p. 14-15). |
RésuméL'auteure s'essaie à une phénoménologie qu'elle déclare, d'emblée, théoriquement impossible : celle de la transcendance, qui, par essence, ne peut être trouvée dans l'expérience du monde. Elle s'efforce ainsi de trouver la trace de ce qui est non présent et non représentable. ©Electre 2024 |
Caractéristiques Auteur(s) Sophie Nordmann
(Auteur) Éditeur(s) Date de parution
1 juillet 2012
Collection(s)
Diasthème
Rayon
Philosophie contemporaine : auteurs
EAN
9782919121076
Nombre de pages
73
pages
Reliure
Broché
Dimensions
22.0
cm x
14.0
cm x
0.8
cm
Poids
110
g
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