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Le désir de plaire et les comportements de séduction semblent atemporels, depuis que des espèces se reproduisent par voie sexuelle. Néanmoins, l'hypermodernité libérale marque une rupture majeure dans cette histoire
millénaire, tant elle impose à nos sociétés la généralisation de l'ethos de
séduction et la suprématie de ses mécanismes.
Le mot d'ordre ne paraît plus être de contraindre, ordonner, discipliner, réprimer, mais de « plaire et toucher ». La visée du théâtre classique
selon Racine est désormais l'une des grandes lois, partout à l'oeuvre, dans
l'économie, les médias, la politique, l'éducation.
L'économie consumériste sature d'offres commerciales attractives notre
quotidien, dominé par l'impératif de captation des désirs, de l'attention
et des affects ; le modèle éducatif s'élabore sur la compréhension, le
plaisir, l'écoute relationnelle ; dans la sphère politique, l'heure n'est plus
à la conviction par la propagande, mais à la séduction par la vidéocommunication, parachevant la dynamique de sécularisation de l'instance du pouvoir.
La séduction-monde a provoqué l'émergence d'une individualisation
hypertrophiée du rapport à autrui - ultime manière d'agir sur le comportement des hommes et de les gouverner, ultime figure du pouvoir
dans les sociétés démocratiques libérales.