Laurence Cossé
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Laurence Cossé, membre du comité directeur de l'Association des écrivains croyants, est passée à l'écriture après une carrière de journaliste et de critique littéraire dans la presse écrite et la radio. Son oeuvre aborde des thèmes humanistes qui vont de l'analphabétisme à la défense des institutions devant les menaces à leur pouvoir.

Laurence Cossé a écrit ses deux premiers livres la trentaine atteinte, mais son oeuvre romanesque commence véritablement dix ans plus tard avec 18h35, grand bonheur. La première partie de sa carrière a été consacrée au journalisme. Elle a été critique littéraire au Quotidien de Paris et productrice sur France Culture, où elle a interviewé quelques uns des plus grands écrivains de notre temps, Jorge Luis Borges, Andreï Tarkovski ou Suzanne Lilar. Le coin du voile, en 1996, la fait entrer en littérature par la grande porte. Cette fable sur l'inquiétude que provoque dans l'Eglise et l'état la preuve que Dieu existe bien montre comment tous deux luttent pour préserver leur pouvoir menacé. Le livre a obtenu le prix Jean Giono et celui des Ecrivains croyants. Le 31 du mois d'Août revient avec ironie sur l'emballement médiatique provoqué par l'accident fatal de Diana, princesse de Galles en 1998. Au bon roman ironise sur l'édition qui cherche parfois le profit au détriment de la qualité littéraire et imagine un libraire qui refuse de rassembler autre chose que des chefs d'oeuvre dans sa librairie. Mais les auteurs de deuxième et troisième ordres se révoltent...Les amandes amères médite sur le drame de l'analphabétisme, à travers l'histoire d'une bourgeoise des beaux quartiers qui tente d'apprendre à lire et à écrire à sa femme de ménage marocaine. Laurence Cossé a aussi écrit une pièce de théâtre, la terre des folles, consacré aux grands mères argentines de la place de Mai qui voulaient connaître le sort de leurs enfants et petits-enfants victimes de la dictature.