Francis Deniau
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Mgr Francis Deniau, évêque de Nevers jusqu'à sa retraite, s'est intéressé à Sainte Bernadette qui a finit sa vie au couvent des filles de la Charité de la ville. Il a présidé le comité épiscopal des relations avec le judaïsme.

Mgr Francis Deniau est entré au séminaire Saint Sulpice d'Issy les Moulineaux au lendemain du bac et a été ordonné en 1961. Il est aussitôt parti à Rome pour deux années d'études complémentaires à l'Angelicum et a assisté aux débuts du concile Vatican II. A son retour en France, il est nommé aumônier d'étudiants, au Quartier Latin puis à Nanterre au moment de Mai 68, enfin dans les universités du Val de Marne. Il continuera jusqu'à sa nomination comme évêque à s'occuper de la paroisse universitaire en sus de ses responsabilités, formation des prêtres et des laïcs, enseignement au séminaire d'Issy les Moulineaux puis vicaire général du diocèse de Nanterre et curé de paroisse à Vanves puis à Puteaux. Il devient évêque de Nevers en 1998 et le reste 10 ans, jusqu'à sa retraite en 2008 où il atteint la limite d'âge. A Nevers, il ne peut manquer de s'intéresser à Sainte Bernadette qui passa les dernières années de sa vie au couvent des filles de la Charité et y repose, et il lui consacre plusieurs livres, Bernadette et nous : entre Lourdes et Nevers et De Marie à Bernadette, sans compter une préface à celui de Françoise Bouchard, Sainte Bernadette, la voie de la simplicité. Responsable au sein de l'épiscopat français des relations avec le judaïsme, il a raconté ses rencontres dans ses souvenirs parus en 2011, Un évêque en toute bonne foi et préfacé Juifs de France : la tentation assimilation d' André Nahun.