Benoît Duteurtre
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Benoît Duteurtre, pour l'anecdote arrière-petit-fils du président René Coty, a deux passions nées à l'adolescence : la littérature et la musique. Il mène parallèlement une carrière de romancier et une de critique et producteur musical.

Benoît Duteurtre est né et a grandi au Havre, fief électoral de son arrière-grand-père, le président René Coty. Il se passionne très vite pour la littérature et la musique. A 15 ans, il présente au dramaturge Armand Salacrou, qui vit au Havre, son premier texte. Salacrou l'encourage. Il apprend le piano et s'intéresse à la musique contemporaine, à Boulez en particulier. Après le bac, il se lance dans une licence de musicologie qu'il obtient en 1980. Installé à Paris, il envoie à Samuel Becket un texte que celui-ci fait publier dans la Revue des Editions de Minuit. Il gagne sa vie en jouant du piano, au printemps de Bourges, au théâtre des Amandiers ou dans des cours de danse. Son premier roman, Sommeil perdu, parait en 1985, suivi de nombre d'autres, dont Tout doit disparaître, aux accents autobiographiques. Duteurtre est également journaliste et critique musical dans différents journaux et revues, conseiller musical de la Biennale de Lyon de la musique française et directeur de la collection Solfèges au Seuil. En 1995, l'année où il fonde avec Marcel Landowski l'association Musique nouvelle en liberté, il publie Requiem pour une avant-garde, une analyse de la situation de la création contemporaine en France qui provoque des réactions passionnées. Il est depuis 1999 producteur à France-Musique d'une émission intitulée Etonnez-moi Benoît. L'un de ses derniers romans, Le retour du général, met en scène avec humour les étonnements d'un général de Gaulle revenant, âgé de 120 ans, dans la France d'aujourd'hui.