Charif Majdalani
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Charif Majdalani appartient à la communauté libanaise francophone qui y maintient l'usage de la langue et l'amour de la culture françaises. Directeur du département Lettres Françaises d'une des universités de Beyrouth, il peint dans ses romans un Liban où les différentes religions ont longtemps su vivre ensemble.

Charif Majdalani, libanais de religion orthodoxe, est né dans un Beyrouth où races et religions cohabitaient et a suivi les cours du lycée français. Nourri de littérature française, c'est tout naturellement qu'après son bac, il quitte son pays en proie à la guerre civile pour des études de lettres modernes à l'université d'Aix-en-Provence. Il reste treize ans en France et rentre au Liban en 1993, doctorat sur Antonin Artaud en poche. Il trouve un poste de professeur de littérature à Beyrouth, d'abord à l'université orthodoxe Balamand puis celle, jésuite, de Saint Joseph, dont il dirige actuellement le département de lettres françaises. Il assure aussi la critique littéraire de la revue d'opposition L'Orient-Express jusqu'à sa disparition et collabore à de nombreux organes de presse en France comme au Liban. Son premier roman, Histoire de la grande maison, très inspiré par la vie de son grand-père, commence un panorama du Liban métissé et multiculturel qu'il continue avec Caravansérail, prix Tropiques et prix François Mauriac, Nos si brèves années de gloire et Le dernier seigneur du Marsad qui a figuré sur plusieurs sélections de prix littéraires en 2013.