Marie-Joseph Le Guillou
nothumb-auteur.jpg

Marie Joseph Le Guillou est un père dominicain originaire de Bretagne dont la vie s'est déroulée en deux périodes : la première a été consacrée à l'oecuménisme, la seconde à renforcer la spiritualité et la formation théologique des soeurs bénédictines du Sacré Coeur de Montmartre.

Marie-Joseph Le Guillou est né en Bretagne en 1920. A la débâcle de 1940, il abandonne ses études en khâgne pour remplacer un professeur mobilisé du petit séminaire de sa ville natale. Il entre au noviciat dominicain en 1941, poursuit ses études au Saulchoir jusqu'en 1949, licence de philosophie puis de théologie. Il est ordonné en 1947. Etudes terminées, il reste au Saulchoir pour y enseigner la théologie morale. Convaincu de la nécessité d'un rapprochement oecuménique, il participe à la création d'Istina et travaille avec le père Congar. Il est ensuite professeur de théologie orientale au Saulchoir de 1952 à 1967, années interrompues par l'achèvement de sa thèse, un an au Mont Athos pour s'imprégner de la spiritualité grecque orthodoxe et la seconde session du concile Vatican II, auprès duquel il est nommé expert. En 1969, il rejoint l'équipe enseignante de l'Institut catholique de Paris où il participe à la fondation de l'ISEO, l'institut supérieur d'études oecuméniques. Il participe en 1971 au synode sur le sacerdoce appelé par le pape Paul VI. A partir de 1972, il prêche la retraite aux soeurs bénédictines du sacré Coeur de Montmartre. S'y ajoutent bientôt à leur demande des cours de théologie, pour parfaire leurs connaissances et leur spiritualité. Le père Le Guillou s'y consacre entièrement à partir de 1984 où la maladie le contraint d'abandonner sa chaire de l'Institut catholique. Il se retire alors chez les soeurs et y meurt en 1990.