Susie Morgenstern dit être née dans la ville la plus laide des Etats-Unis, mais qui a vu naitre quelques uns de ses plus grands écrivains, Stephen Crane, Paul Auster et Philip Roth à qui elle voue une admiration sans borne. Aussi loin qu'elle se souvienne, elle a toujours beaucoup lu et écrit. Elle a donc entrepris des études de littérature après le bac, aux Etats-Unis, à l'université hébraïque de Jérusalem puis en France à Nice car elle a rencontré et épousé un mathématicien français. A Nice, elle a passé sa thèse consacrée aux fantasmes chez l'écrivain juif contemporain et enseigné la littérature anglophone à l'université de Sophia Antipolis jusqu'à sa retraite en 2005, sans jamais cesser d'écrire. Pourquoi a-t-elle choisi d'écrire pour la jeunesse ? au fil de ses idées, répond-elle tout simplement. Elle pense à un sujet et comprend tout de suite à quelle tranche d'âge il va convenir. Elle a abordé avec le même bonheur tous les sujets qui font la vie d'un enfant ou d'un adolescent : l'école, la famille, la vie quotidienne, la sexualité et reconnaît que ses propres enfants l'ont beaucoup aidée. Ses filles ont d'ailleurs cosigné chacune un livre, Margot mégalo pour Aliyah, Privée de bonbecs pour Mayah. Parmi ses nombreux titres, dont certains ont reçu jusqu'à dix prix, on peut citer la série des Emma, C'est pas juste, grand prix du livre pour la jeunesse en 1981 ou Un anniversaire en pomme de terre, prix loisirs jeune lecteur.