Ceslas Spick
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Ceslas Spicq, dominicain, ancien professeur d'exégèse du Nouveau Testament à l'université de Fribourg, est considéré comme l'un des meilleurs spécialistes du Nouveau Testament du XXè siècle et a laissé une œuvre considérable.

Ceslas Spicq est né en Lorraine en 1902 et a dû, en raison de l'expulsion des congrégations religieuses en 1903, partir faire son noviciat en Belgique, où les dominicains s'étaient installés près de Tournai dans une abbaye appelée Saulchoir à cause des nombreux saules de la propriété, et dont ils garderont le nom lorsqu'ils seront autorisés à rentrer en France en 1939 et s'installeront près d'Evry. Il y devient professeur d'exégèse en 1928 puis obtient de partir à l'Institut biblique et archéologique français de Jérusalem en 1930. Mobilisé en 1939, il est fait prisonnier mais réussit à s'échapper vers l'Espagne où il devient professeur d'exégèse à l'université de Salamanque. La guerre finie, il s'installe en Suisse et enseigne à l'Université de Fribourg jusqu'à sa retraite en 1971, avec de fréquents voyages à Rome car il appartient à la commission biblique pontificale. Décédé en 1992, il a laissé une œuvre qui le fait considérer comme l'un des plus importants spécialistes du XXè siècle. Son premier ouvrage, Esquisse d'une histoire de l'exégèse latine au Moyen Age, date de 1944. Il a ensuite consacré plusieurs ouvrages à Saint Paul puis la Théologie morale du Nouveau Testament, Les épitres de Saint Pierre. Son dernier ouvrage, paru un an avant sa mort, Lexique théologique du Nouveau Testament, est devenu une référence.