Alain Testart
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Alain Testart a ressenti le besoin de se réorienter vers l'ethnologie et l'anthropologie après des études d'ingénieur. Il s'est partagé entre le CNRS et l'université Paris X, le travail sur le terrain et l'écriture de très nombreux livres qui ont renouvelé l'approche des sciences de l'homme.

Alain Testart a échoué de peu au concours d'entrée à l'Ecole polytechnique et intégré l'Ecole des Mines de Paris où il a découvert les sciences sociales. Diplôme en poche, il commence sa vie professionnelle d'ingénieur spécialisé en mathématiques appliquées mais s'ennuie tellement qu'il démissionne au bout de quelques mois et entreprend des études d'ethnologie tout en travaillant comme professeur vacataire. Il soutient sa thèse, Des classifications dualistes en Australie en 1975. Il entre au CNRS en 1982 et y fait l'essentiel de sa carrière. Il appartient également au laboratoire d'anthropologie sociale du Collège de France. Il a travaillé sur les Aborigènes australiens et sur les peuples qui avant leur colonisation ne pratiquaient pas l'agriculture : Les chasseurs-cueilleurs ou l'origine des inégalités paraît l'année de son entrée au CNRS. Il estime fondamentale l'étude de ces petites sociétés assez négligées jusque là, les Aborigènes comme les Amérindiens, selon les mêmes méthodes que les sociétés dites historiques et tient particulièrement à l'essentielle collaboration avec archéologues, proto- et pré-historiens. Ses livres ont étudié la relation entre les sexes, Essai sur la division sexuelle du travail chez les chasseurs-cueilleurs, l'esclavage, L'esclave, la dette et le pouvoir, les pratiques religieuses, Des mythes et des croyances, mais aussi l'évolution de sa discipline, Pour les sciences sociales, essai d'épistémologie, La question de l'évolutionnisme dans l'anthropologie sociale.